Créé en 2023 par l’association l’Ancre, le Pôle d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants est porteur de quatre dispositifs de logements et d’accompagnement personnalisé réservés aux personnes réfugiées et aux demandeurs d’asile.
Un Centre d’Accueil pour Demandeur d’Asile (CADA)
Le Programme de Réinstallation des Réfugiés (PRR), qui consiste à accueillir des réfugiés identifiés comme vulnérables et en besoin de protection par le Haut-Commissariat pour les Réfugiés des Nations-Unies (HCR) et répond à un besoin de protection internationale.
L’Accompagnement Social des Réfugiés (ASR), qui est un dispositif d’accompagnement renforcé ayant pour objectif de permettre aux Bénéficiaires d’une Protection Internationale (BPI) d’acquérir en 9 mois maximum, une autonomie pour s’intégrer durablement sur le territoire français.
L’Accueil Temporaire des déplacés Ukrainiens, qui fait suite au conflit russo-ukrainien initié le 24 février 2022.
Le Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA) a pour mission d’assurer l’accueil, l’hébergement ainsi que l’accompagnement social, administratif et juridique des demandeurs d’asile pendant la durée d’instruction de leur demande d’asile.
La capacité d’accueil du CADA L’ANCRE est de 138 places au 1er janvier 2023.
Le CADA accueille les demandeurs d’asile en possession d’une attestation de demande d’asile, que la Préfecture leur a remise, et les accompagne pendant toute la durée d’instruction de leur demande d’asile. L’hébergement est donc temporaire.
Le CADA accueille des familles et des personnes adultes isolées.
Les demandeurs d’asile sont orientés au CADA par le biais de l’OFII – Office français de l’intégration et de l’immigration, présent dans le Grand Est.
Les demandeurs d’asile sont hébergés en appartement diffus sur les communes de Charleville-Mézières, Nouzonville, Bogny sur Meuse et Sedan. Les personnes isolées (homme ou femme) cohabitent par 2, 3 ou 4 dans les logements non mixtes. Chacune d’entre elles possèdent une chambre individuelle, permettant de préserver l’intimité de la vie privée.
Les logements sont meublés, équipés et adaptés à la composition des ménages.
Les professionnels du CADA assurent tout au long de la prise en charge un accompagnement global de chaque ménage accueilli, un accompagnement administratif et juridique, mais aussi sanitaire et social.
Les professionnels du CADA veillent à ce que les demandeurs d’asile pris en charge soient en possession d’une attestation de demande d’asile à jour.
Ils accompagnent les demandeurs d’asile dans leurs démarches devant l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA) – aide à l’élaboration du dossier de demande d’asile, appui à la traduction du récit et autres documents à l’appui de la demande, préparation de l’entretien, notamment.
En cas de rejet de la demande d’asile par l’OFPRA, les professionnels du CADA informent les demandeurs d’asile des délais et modalités de recours auprès de la Cour nationale du droit d’asile, et notamment de l’aide juridictionnelle à laquelle ils peuvent prétendre pour être accompagnés par un avocat dans le cadre de leur recours. Les professionnels du CADA aident les requérants à alimenter leur recours en travaillant les questions des avocats et en les préparant à l’audience.
Les professionnels du CADA assurent les démarches d’ouverture des droits sociaux des demandeurs d’asile, notamment l’affiliation à la protection universelle maladie, lorsque celle-ci n’a pas pu être effectuée avant leur entrée. Si l’affiliation à la Protection universelle maladie est possible pour
Les professionnels du CADA permettent l’accès des demandeurs d’asile aux services de santé, notamment en développant une collaboration ou des partenariats avec des médecins généralistes, des services du centre hospitalier, des centres médico-psychologiques et la PASS – permanence d’accès aux soins de santé. Les enfants de moins de 6 ans sont orientés vers les services de la protection maternelle et infantile (PMI) de secteur pour leur suivi sanitaire.
Les personnes qui obtiennent une protection internationale (statut de réfugié ou protection subsidiaire) peuvent, à leur demande, se maintenir au CADA pour une durée de 3 mois, renouvelable une fois. Les professionnels du CADA les accompagnent durant cette période dans leurs démarches de sortie, à travers notamment l’ouverture des droits sociaux, l’inscription à Pôle emploi, la préparation à l’accès à un logement autonome ou à un dispositif d’hébergement adapté.
Les personnes déboutées du droit d’asile peuvent à leur demande être maintenues au CADA pour une durée maximale de 1 mois. Les professionnels les informent de la possibilité de recourir à l’aide au retour volontaire proposée par l’OFII pour les personnes qui souhaiteraient repartir dans leur pays, des démarches relatives au droit au séjour des étrangers pour les personnes concernées et de la possibilité de déposer un réexamen de leur demande d’asile auprès de l’OFPRA.
Pour toute question concernant ce service, veuillez contacter le 03.24.57.85.56
L’Accompagnement Social des Réfugiés (ASR) est un dispositif d’accompagnement renforcé ayant pour objectif de permettre au public bénéficiaire d’une protection internationale d’acquérir en 9 mois maximum, une autonomie pour s’intégrer durablement sur notre territoire.
Ce dispositif a pour mission de mener les actions d’accompagnement global destinées à garantir l’entrée, le maintien et l’autonomie dans le logement du public BPI, en veillant à développer l’autonomie des personnes accompagnées.
Ce dispositif s’adresse aux BPI, bénéficiaires d’une protection internationale (statut de réfugié ou protection subsidiaire), sortant du CADA L’ANCRE accédant pour la première fois à un logement autonome et qui demande un accompagnement.
L’association est chargée d’apporter un accompagnement dans les démarches administratives, sociales et d’accès aux droits :
Ouverture ou maintien des droits CAF ;
Accompagnement dans la gestion du parcours locatif ;
Mobilisation des dispositifs de soutien financier de droit commun si besoin (notamment le Fonds de solidarité logement) ;
Préparation à la sortie du dispositif par un basculement vers un accompagnement de droit commun (type Maison des solidarités) ou le cas échéant vers un accompagnement vers et dans le logement (AVDL).
Ouverture ou maintien des droits à la sécurité sociale et à la Complémentaire santé solidaire ou à un système de protection inhérent à une activité professionnelle le cas échéant ;
Orientation vers les services médicaux (PMI, médecin généraliste, hôpital, etc.);
Aide à l’inscription des enfants dans leur classe correspondante ;
Explication du système scolaire en France et des obligations parentales;
Information et aide à l’inscription des enfants dans des activités extra-scolaires (accueil périscolaire, centre de loisirs, clubs).
S’assurer de la signature rapide du Contrat d’intégration républicaine (CIR) qui permettra l’accès aux formations civiques et linguistiques et s’assurer de l’assiduité des intéressés aux formations proposées ;
Travail avec Pôle emploi, la Mission locale et leurs prestataires pour la mise en place de formations linguistiques et/ou professionnelles ;
Travailler la mobilité.
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Le Programme de Réinstallation des Réfugiés (PRR) a pour mission principale d’accompagner l’intégration au sein de la société française de ressortissants de pays tiers en besoin de protection internationale.
Cette mission, assurée par notre équipe de professionnels, s’applique à travers la mise en place des actions suivantes :
La mobilisation de logements et accompagnement global vers l’autonomie ;
L’accompagnement administratif et l’accès aux droits sociaux ;
L’accompagnement vers la formation linguistique, la formation professionnelle et l’emploi ;
La scolarité ou la reprise d’études supérieures ;
Le soutien à la parentalité ;
L’animation socio-culturelle.
Le public accueilli concerne aussi bien des familles que des isolés dans le cadre du programme européen de réinstallation. Ces personnes ont le statut de réfugié ou la protection subsidiaire dès leur arrivée en France.
Chaque ménage est hébergé en appartement diffus sur la commune de Sedan ou Charleville-Mézières.
Les logements sont meublés, équipés et adaptés à la composition des ménages. Les logements sont meublés, équipés et adaptés à la composition des ménages.
La durée de prise en charge est de 12 mois, avec pour objectif principal : un accompagnement individuel social et administratif, et un accompagnement à l’autonomie vers et dans le logement.
L’accompagnement des personnes se décline ainsi :
Faciliter l’ouverture des droits auxquels ils peuvent prétendre (prestations sociales, protection universelle maladie, etc) ;
Accompagner les ménages vers l'accès aux soins ;
Faciliter l'accès à des formations linguistiques, prescrites notamment dans le cadre du Contrat d’intégration républicain ;
Accompagner les bénéficiaires dans leur action d'insertion par l'accès à l'emploi et/ou à la formation professionnelle selon un projet individualisé ;
Assurer un soutien dans les actes de la vie quotidienne, ainsi qu’un soutien à la parentalité et à la scolarité ;
Travailler l'insertion par le logement et les préparer à la sortie du dispositif ;
Accompagner les ménages à la vie sociale et à l'insertion dans le tissu associatif par des actions de coopération avec les acteurs locaux en mobilisant les dispositifs de droit commun existants.
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Les déplacés Ukrainiens bénéficient de la protection temporaire, et dans le cadre de leur accueil sur le territoire, l’Association L’ANCRE est porteuse de l’Accueil Temporaire des Déplacés Ukrainiens (ATDU).
Ce dispositif a pour mission de mener des actions d’accompagnement global destinées à permettre l’accès, le maintien et l’autonomie dans un logement, en veillant à développer l’autonomie des personnes accompagnées.
Ce dispositif s’adresse aux déplacés Ukrainiens bénéficiant de la protection temporaire et en possession d’une Autorisation provisoire de séjour dans ce cadre.
Notre association dispose d’une capacité de 15 places pour les déplacés ukrainiens, orientés par le SIAO 08.
L’accompagnement répond à divers objectifs :
Ouvrir les droits auxquels les déplacés ukrainiens peuvent prétendre (CPAM, CAF, Pôle emploi, etc.) ;
Les orienter vers les formations linguistiques disponibles et des formations qualifiantes le cas échéant ;
Scolariser les enfants ;
Les informer de leurs droits relatifs à l’emploi (Pôle emploi, contrat de travail, etc.) ;
Les préparer à la sortie (logement autonome, IML - Intermédiation locative - ou autre solution).
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